Minecraft: Part I

La nuit est là, et nous sommes perdus dans ce monde. Nous ? Oui, Loikachu, PereNoël, Bilbo et Gfamad. Quatre âmes à l'autre bout de nul part.
Un abri de fortune est vite fabriqué dans lequel prennent place nos 4 paumés, sachant que le jour arrive bientôt et que tout est à batir.

Le soleil arrive et avec lui l'espoir d'un monde nouveau. Car ici le monde est gigantesque et dépourvu de toute civilisation. Un monde vierge qui ne demande qu'à ouvrir ses bras aux braves qui auront le courage de relever leurs manches.


Tout commence simplement. Loikachu opte pour une grotte isolée, PereNoël aussi mais proche de la grande colline choisie par Gfamad et Bilbo. Le travail peut commencer. Regardant avec nostalgie leur premier abris de fortune, ils savent que plus rien ne sera comme avant...


Loikachu impressionne très vite avec une entrée de grotte visible de très loin grace à ses torches multiples. Logique, il est tout de suite tombé sur une grotte naturelle riche en veine de charbon. La nuit, l'entrée est splendide et le sous sol lugubre malgré les éclairages multiples.

PereNoel lui creuse une maison plus modeste mais riche en ornement. Ainsi une porte (actionnable) permet d'accéder à sa demeure, et de nombreux trous lui apportent de la lumière du jour, au grand dam des voisins au dessus qui voient leur chateau carrelés de crevasses. Mais très vite un arrangement à l'amiable se fait. (Traduisez: "On te file des torches tu bouches tes trous")

Tout se déroule paisiblement, mais une catastrophe menace: Bilbo est perdu: En partant trop loin en quête de richesse, il ne trouve plus son chemin pour revenir. La nuit est dure, très dure. Mais au lever du soleil, ce dernier le guide vers le chemin du retour. On annule l'expédition qui se préparait pour le sauver.


Mais en même temps, comment ne pas se perdre dans ces montagnes entourées de forêts ?

La fin du jour approche, l'équipe est épuisé. Déjà un tunnel rejoint les deux grottes et après un terrassement difficile, le chateau de Bilbo et Gfamad peut naitre.

Il en ressort de cette première journée une expérience unique, exaltante et quand le monde se fige (arrêt du serveur), une seule chose est dans la tête de nos 4 naufragés: Vivement demain !

Notes:

Taille du monde:4.55 Mo malgré la longue balade du Biblo !
Version de Minecraft: Alpha 1.2.0_02 / Serveur: 0.0.2_01
Mode de jeu: Construction (mode survival non implémenté pour le moment en mode serveur)
Bugs rencontrés: Quelques déco de Bilbo, un blocage de Gfamad sur une palissade. Pas grand chose si on excepte le fait que le mode survival n'est pas encore présent (priorité 1 de l'auteur pour la prochaine mise à jour)

Petit chien Mac Do !

Après avoir passé du temps à flaner sur le Web et fragger (ou se faire fragger) à Warhawk et autre Call of Duty 4, je me suis lancé dans une nouvelle réalisation en image de synthèse. Et voilà. Ca m'a demandé une demi-journée de travail

Leseigneur des anneaux online: Une vraie réussite.

Quand ce jeu (LSDAOL) fut annoncé, beaucoup voyait en lui un sous World of Warcraft. Surtout qu'au milieu de Age of Conan et Warhammer online, il faisait figure d'outsider.

Mais voilà, alors que les deux autres titres sont encore et encore retardés, LSDAOL arrive et au final s'avère être un très grand MMORPG, rien que ça. Et même, à un défaut près, LE MMORPG du moment.

Parlons tout de suite de son défaut: Pas de PvP et encore moins de RvR. Certes il y a un mode Monster Play qui permet de prendre la place d'un méchant pour aller tuer les gentils dans une arène. Ce genre de PvP non intégré dans la trame globale est pour moi sans intérêt. Je n'en parlerai donc pas.

Pour le reste, LSDAOL surpasse WoW sur tous les points, sans hésitation. Mais en contrepartie ne propose pas de révolution ou de saut générationnel important. Une victoire paisible en somme.

Techniquement déjà, il est non seulement magnifique, mais s'adapte à toute les configuration. Il tournera aussi bien sur un ordinateur de 2003 que sur une bête de course actuel. Le réglage des paramètres étant si fin qu'il est toujours possible d'avoir un jeu fluide sans que jamais il ne soit moche. Et croyez moi, ce jeu est beau ! Les paysages sont majestueux, les constructions à la hauteur de ce que l'on peut attendre de ce type de jeu. Les bruitages sont parfaitement adaptés et toujours présents. Les musiques aussi sont superbes et agréables.

Le jeu en lui même est assez classique avec toutefois quelques plus non négligeables. Tout d'abord enfin un MMORPG avec une trame scénaristique globale. Quel plaisirs de voir le scénario évoluer au fil du temps, et participer à ce dernier. On peut aussi noter la possibilité d'acheter des maisons, les décorer. On notera aussi la gestion de la météo, la possibilité de jouer un instrument (ce qui donne lieu à des concerts virtuels à vous arracher une larme, croyez moi)

En fait, LSDAO propose un tout cohérent, agréable et jamais prise de tête. Ce n'est pas un titre pour hardcore gamer comme EQ2 ou FF XI. La finition est top malgré son jeune âge, et la traduction parfaite. Ce jeu prend le meilleur à droite et à gauche, sans s'encombrer avec de la médiocrité où des idées trop nouvelles. En ce sens, il est de la même génération que les autres MMORPG existant.

En conclusion, LOTROL avec une réalisation magnifique (mais vraiment ce jeu est beau, j'insiste. Je me suis cru dans la neige sans aucun problème, l'immersion est totale), une finition digne de Eve online, un monde merveilleux, un jeu sans faille ni de GamePlay ni de contenu, est sans aucun doute le MMORPG du moment. Toute personne intéressée par ce type de jeu ne peut le rater sous peine de passer à côté d'un monde envoûtant et accrocheur. Un hit en somme !

Meilleurs Jeux Vidéos 2007

Voilà, l'année 2007 est belle et bien terminée. C'est donc l'occasion idéale pour procéder à la traditionnelle messe consistant à élire LE meilleurs jeu de l'année, à mon sens évidemment.

J'ai retenu deux catégories uniquement: Meilleurs jeu solo et meilleurs jeu multi. Attention, ces deux choix peuvent surprendre, et ils sont pourtant issue d'une très grande réflexion.

Avant de continuer, je tenais à dire que cette année 2007 fut la meilleurs année du Jeu Vidéo en général. La concurrence fut donc très rude. Les titres gagnant sont donc d'autant plus méritant !

Meilleurs jeu solo: TWO WORLDS (Xbox 360)

En voilà une sacrée surprise. Pensez vous donc, le jeu sans doute le plus mal noté de la Xbox 360 se retrouve pour moi être le meilleurs jeu de 2007 ! Et ce devant Bioshock, Halo 3, Mass Effect, Uncharted Drake's fortune & Resistance Fall of men. Comment expliquer cela ?

La première raison est qu'il me fut impossible de choisir entre les sites précités. Ils sont d'une telle qualité qu'il me fut impossible de dire lequel est le mieux dans sa globalité. Autant pour 2006 le choix fut facile (Oblivion), autant 2007, ce fut hard de chez hard !

Et puis Two Worlds arrive. La presse le casse, et même pas j'envisage l'achat de ce titre. Et puis arrive la démo, et j'accroche. J'achète alors cette merveille à 20€ et là je ne décolle plus. Ce jeu forme un tout qui possède comme seul défaut une introduction calamiteuse. Mais pour le reste, je suis plus que surpris: Pas de bugs génants, nombre d'objets et de quêtes hallucinants, taille du monde, richesse stratégique des combats, beaucoup de trouvailles, etc... Bref, Two Worlds fait au moins aussi bien qu'Oblivion. Et c'est un vieux routard des jeux de rôle sur ordi qui vous le dit.

Au final, je tiens à signaler que depuis peu est sorti un patch qui corrige la majeur parties des "bugs" et problème de framerate que connaissais à l'origine la version 360.

Meilleurs jeu Multi: WARHAWK (PS3)

Là aussi, une surprise ! Et pourtant, 2007 fut riche: Everquest 2 et ses extensions, Eve Online, Battlefield 2 (oui, je l'ai découvert en multi que cette année !), Call of duty 3, etc...

Mais Warhawk apporte des choses capitales pour ce type de jeu. Déjà la réalisation est ni plus ni moins que sans la moindre faille: Graphismes à la pointe avec un champs de vision énorme, aucun lag à tel point que le jeu donne tout le temps l'impression d'être en LAN (je salue à ce sujet les algorithmes employés pour interpoler les positions, du grand art ! On est loin des "sauts" des autres jeux on-line), maps bien pensées, et de taille variable selon le nombre de joueurs, serveurs de très grande qualité, facilité d'accès aux parties, bref, que des plus.

Mais surtout, et c'est capital pour ce type de jeu, la balance entre infanterie & véhicule est parfaite. Contrairement à BF 2, le fait d'être dans un engin volant ne vous rend pas tout puissant par exemple.

Pour finir, je rajouterai que la maniabilité est au top, le plaisirs de jeu énorme, et que l'ensemble est économique (jeu à 30€ en téléchargement et on-line gratuit).

Un très grand titre qui semble connaitre un très grand succès auprès de la communauté PS3.

Two worlds: Le mal aimé

Quand on parle de RPG sur Xbox 360, on pense immédiatement à Oblivion. Et il est vrai que ce titre a marqué de son empreinte l'histoire des jeux de rôles. C'est d'ailleurs pour moi, le jeu de l'année 2006.

Cependant, tel un arbre bien trop gros, il a fait de l'ombre à un autre challenger qui a tenté de se faire une place au soleil. Cet autre est Two Worlds. Sorti pas assez débuggé, il a vraiment été éclipsé par son concurrent.

Maintenant que la version est bien stable (version 1.6), il est grand temps de rétablir la "vérité" et de crier oh combien ce jeu est au top. Car soyons direct, Two Worlds est non seulement une alternative crédible à Elder Scroll 4, mais en plus il s'avère un concurrent redoutable. Explications.

Quand j'ai essayé pour la première fois ce jeu, j'ai tout de suite vu en lui une sorte de MMORPG solo. En effet, le style graphique tout d'abord, mais aussi le système de niveau. Contrairement à Oblivion, le niveau des ennemis est fixe. C'est je trouve une bonne chose car on apprécie d'avantage la monté en niveau de son personnage.

Bien évidemment, le début du jeu est repoussant: La cinématique d'intro est digne d'une PS2. Mais heureusement, c'est le seul véritable grief que j'adresserai à ce titre. Pour le reste, si on est amateur de RPG, d'immersion et de profondeur, Two Worlds est fait pour vous.

Sur certains points, il fait moins bien que son concurrent: Framerate et modélisation des ennemis. Sur d'autres, il est supérieur. On peut citer:
-Utilité réelle des montures, et conduite agréable et réaliste (je sais, tout le monde dit le contraire !)
-Inventaire mieux fichu, avec possibilité d'augmenter la puissance de tout objet en le combinant avec une copie de lui-même.
-Champs de vision énorme. Vraiment sur ce point j'ai été bluffé. On dirait du Just cause ! Et comme la qualité graphique n'est pas en reste, ce jeu est au final franchement beau !
-Organisation des quêtes dans le journal bien pensée.

Je ne comprends pas trop pourquoi il a été si mal reçu par la presse. Sans doute la version précédente était-elle trop buggé ? Quoi qu'il en soit, le passage à la version 1.6 a bien corrigé le tir. Ou alors, c'est le souvenir d'Oblivion qui a généré une comparaison trompeuse ?

Bref, et c'est un fan d'Oblivion qui vous le dit, Two Worlds est un très très bon RPG, qui mérite qu'on s'y plonge, et je suis persuadé que tout joueur ne faisant pas parti de la catégorie des blasés s'y plongera avec délice. Un petit bijou, j'insiste.

Feedback: Uncharted Drake's fortune

Pour tout possesseur de PS3, ce jeu était attendu comme le messie. Et pour cause, force est de reconnaître que les grosses exclusivités ne se bousculent pas au portillon de la dernière bête de Sony. Et croyez moi, Drake est là pour rassurer et mettre tout le monde d'accord.

Tout d'abord, en préambule, précisons que ce jeu a été programmé par ce que je considère comme la meilleur équipe de programmation que je connaisse: Naughty Dogs. Ils sont d'ailleurs responsable du meilleur jeu sur PS2: Jake & Daxter (cela n'engage que moi. Mais cette série est non seulement parfaitement programmée et d'un intérêt et d'une jouabilité sans égal).

Donc voyons voir ce qu'ils sont capable de faire sur PS3. La réponse est simple: Des merveilles.
Les personnages sont d'un charisme encore jamais atteint dans un jeu vidéo (sauf peut-être par Mass Effect). Les expressions faciales sont énormes, les textures d'une finesse jamais vu. La fluidité est exemplaire, le champs de vision énorme, et le tout sans aucune pause pour les chargements: Tout est en streaming.

Pour le reste, tout a été dit. Le jeu est assez court, mais intense, dépaysant, passionnant, techniquement au sommet, et avec une personnalité très forte.

Bref, Naughty Dogs, vous confirmez tout le bien que je pense de vous, et nous servez un jeu sans problème en lice pour le titre "Jeu de l'année 2007".

Nous, destructeurs

L'écologie, aujourd'hui, tout le monde en parle. De grandes figures parcourent le monde pour nous prévenir des dangers qui nous attendent demain. En France nous avons Nicolas Hulot, fortement impliqué dans l'avenir de notre planète. Pas une semaine ne passe sans qu'une émission nous rappelle la fragilité de notre planète, et les menaces nous guettant. Alors on serait tenté de crier victoire et de dire que nous sommes sauvés.

Mais nous allons droit dans le mur...

Bien sûr, il y a une prise de conscience collective impressionnante. Des idées émergent aujourd'hui alors qu'il y a 30 ans, on ne se serait même pas posé la question. On sent qu'au niveau du conscient collectif, les mentalités ont changés.

Mais le problème, c'est nous, je veux dire l'individu. Et sur ce point, nous sommes très médiocres, voir nuls.

Individuellemt, que faisons nous pour que ça aille mieux ? Des bricoles. On se donne bonne conscience en triant 3 déchets, et à côté nous faisons 90% den os trajets seul en voiture. Mettez vous le matin à un arrêt de bus, et regardez les voitures passer à côté de vous (je le fais tous les matins pour aller au travail). Que voyez vous ? Très souvent, une seule personne par voiture. Et oui, pour déplacer nos corps de 70 kilos, nous devons déplacer une masse de 1 tonne avec un moteur à explosion (technologie du début du siècle) et dont 50% de l'énergie part en chaleur. Et je ne parle même pas des 4x4 en villes. Bigre quel plaisirs de pouvoir se garer sur le trottoir pour avoir le minimum de trajet à faire à pied. Tout cela vaut bien que nous rejetions quelques tonnes de Co2 en plus, n'est-ce pas ?

La questions n'est pas de savoir si les alarmistes qui tirent la sonnette d'alarme ont tort ou raison, mais de simplement regarder autour de soi, sans s'oublier soi même d'ailleurs.
Nous consommons plus que de raison. Nous jetons des tonnes de déchets (regardez vos poubelles en cas de grève des services publics...), nous surchauffons nos maisons (il faudrait quand même pas devoir mettre un pulls à nos petits, tout de même !), nous ne respectons pas la matière première, en fait nous ne respectons pas grand chose à part notre petite personne.

Noël vient de passer. Quels plaisirs d'avoir vus les visages de nos enfants illuminés par la quantités de jouets présents au pied du sapin. Telle lunette astronomique 100% plastique made in China à 15 euros (mais inutilisable cependant), tel voiture à 5 euros ayant fait des milliers de kilomètres pour arriver jusque là (qui servira toutefois 5 bonnes minutes). Les prix en sont tellement bas qu'on peut se permettre de mettre moultes jouets différents aux pieds du sapin. La quantité, la quantité, voilà le maître mot d'une monde de surconsommation. Je ne parle bien évidemment pas des repas qui frôlent l'indécence. Et oui, il faut bien rattraper les USA au niveau kilos, non mais....

Alors il est où l'effort ? Prenons nous moins notre voiture (regardez les villes), consommons nous moins ? Nos ordinateurs sont t'ils plus écolos (je vous laisse vous documenter sur la différence de consommation d'un PC aujourd'hui et un il y a 10 ans). Achetons nous tous systématiquement des lampes basses consommation (Ah j'oubliais, il faut supporter à l'allumage pendant 30 secondes une luminosité plus faible...Quand même !), et j'en passe....

La vérité est là, nous (et je) sommes comme ça. Nous prenons tout ce que nous pouvons, et devant la réalité, nos belles idées s'envolent.

Et vu le pli que nous donnons à nos enfants, ce n'est pas demain que ça changera. Notre responsabilité sera tout autant engagé que la leur demain.

Alors suis-je aigri, dégoûté ? A la lecture de ce qu'il y a ci-dessus, on pourrait le penser. Et bien non, pas du tout. Car je respecte le choix de vie que nous avons décidé de prendre.

L'univers est vaste, et depuis Coppernic et autres Gallilés, nous savons que nous ne sommes pas le centre de tout. Nous somme là, point. Bien évidemment, les religions essayent bien encore de nous donner un rôle central, mais les faits sont ce qu'ils sont. Nous sommes une petite planète perdue dans un système solaire qui ne tient aucune position privilégiée ou centrale dans notre galaxie. Nous sommes réellement que "poussière d'étoiles".

Alors si le choix commun de l'humanité est de tirer au maximum jusqu'à la corde pour épuiser notre bonne vieille planète, que faire ? Ce choix est tellement affirmé dans les faits que l'on ne peut que se plier à cette force et volonté commune. Quand j'avais 15 ans à l'internat j'ai essayé de me battre pour une chose pourtant simple: Le gaspillage d'eau. Dans les faits ça n'a jamais intéressé personne. Alors pourquoi diable vouloir faire aller le monde à droite s'il veut aller à gauche ? Il faut respecter les choix, quels qu'ils soient.

Mais cependant, nous devons être cohérent dans notre démarche. Maintenant nous savons, nous connaissons les dangers. Alors si un jour votre enfant vous demande comment on a pu en arriver là, soyez digne et avouez simplement que c'est parce que nous avons décidé de prendre ce chemin. Les phrases "si j'avais su", "je regrette" ou "j'ai peur du monde que je vais laisser à nos enfants" nous sont interdis aujourd'hui car notre responsabilité est entière est consciente.

Sur ce, joyeuses fêtes. L'univers est vaste, notre nombrilisme ne doit pas nous le faire oublier.